Beaucoup de pathologies médicales et psychiatriques, de problèmes psychologiques et plusieurs situations psychosociales complexes peuvent entraîner des problèmes qui ressemblent au TDAH ou qui peuvent le compliquer.
L’évaluation diagnostique suit un processus clinique qui permet de mesurer l’intensité des symptômes et de leurs impacts mais aussi de dépister les problématiques qui peuvent mimer le TDAH ou l’aggraver.
Beaucoup de pathologies médicales et psychiatriques, de problèmes psychologiques et plusieurs situations psychosociales complexes peuvent entraîner des problèmes qui ressemblent au TDAH ou qui peuvent le compliquer.
L’évaluation diagnostique suit un processus clinique qui permet de mesurer l’intensité des symptômes et de leurs impacts mais aussi de dépister les problématiques qui peuvent mimer le TDAH ou l’aggraver.
Pas besoin d’un diagnostic pour apprendre à mieux prendre soin de soi et de ses proches, favoriser son attention, implanter des routines et une hygiène de vie gagnante, améliorer son mode de communication et de leadership, ou apprivoiser la gestion des émotions et du stress.
Ce sont des stratégies universelles qui peuvent aider tout le monde, quelle que soit la problématique sous-jacente!
Lorsque ces stratégies ne sont pas suffisantes, cela vaut la peine de s’interroger et de pousser plus loin la démarche pour clarifier le diagnostic afin de :
Prendre soin de son attention, adopter de saines habitudes et vie, apprivoiser la gestion des émotions et s’entourer de gens qui offrent un soutien et une guidance bienveillante sont des éléments essentiels pour tous, TDAH ou pas!
Il est important de se rappeler que la façon d’élever un enfant peut moduler l’expression des symptômes et influencer l’évolution de la personne vivant avec TDAH.
Un environnement favorable, avec un bon niveau de support et d’aide pour palier à ce trouble alimente l’estime de soi et peut réduire le risque de développer d’autres problématiques telles que l’anxiété et les troubles de comportement (exemples : opposition, délinquance).
Dépister le TDAH, comprendre comment son cerveau fonctionne, permet à la personne atteinte et ses proches de mettre en place plusieurs stratégies pour en réduire les impacts (voir section TRUCS et FORMATIONS).
Lorsque le TDAH entraine des impacts significatifs malgré ces stratégies, lorsque le «fardeau compensatoire» est trop lourd, il importe de consulter un professionnel pour obtenir de l’aide, afin de pouvoir développer son potentiel et réduire le risque de présenter des problématiques associées.
Toute personne qui a de la difficulté à se concentrer ou a la bougeotte ne souffre pas nécessairement d’un TDAH pour autant. Il importe d’aller au-delà du constat du symptôme pour se questionner sur son origine. Quelqu’un peut être distrait, agité ou impulsif pour de nombreuses raisons sans que ce soit d’emblée dû au TDAH.
L’évaluation diagnostique suit un processus clinique qui permet de mesurer l’intensité des symptômes et de leurs impacts mais aussi de dépister les problématiques qui peuvent mimer le TDAH ou l’aggraver.
Il n’existe pas de test sanguin, d’imagerie médicale ou de tests neuropsychologiques qui peuvent confirmer ou éliminer un diagnostic de TDAH.
L’évaluation diagnostique se fait grâce à un entretien clinique au cours duquel le médecin ou le professionnel* recherche les symptômes spécifiques du TDAH, en vérifie les impacts fonctionnels, recherche les problèmes qui peuvent ressembler au TDAH (diagnostic différentiel) ou le compliquer (troubles associés, aussi appelés «comorbides» dans le jargon professionnel).
Pour les plus grands, il faut non seulement explorer la présence des symptômes dans l’enfance mais aussi leur persistance au moment de la consultation.
Le clinicien vérifie avec l’individu (et ses proches en autant que possible) le degré d’impact dans son fonctionnement pour cibler les stratégies thérapeutiques, ce qui permet de décider de la nécessité et du choix d’un traitement.
La recherche de problèmes et de maladies associés est essentielle pour établir un plan de traitement personnalisé et efficace.
L’examen neuropsychologique permet de mieux qualifier et quantifier les atteintes cognitives, pour permettre de travailler celles-ci spécifiquement en thérapie, ou pour confirmer ou éliminer d’autres diagnostics possibles.
Cependant, les tests neuropsychologiques ne permettent pas à eux seuls de faire le diagnostic (il n’y a pas de test spécifique au TDAH).
Il existe des questionnaires qui permettent de quantifier l’intensité ou l’impact fonctionnel des symptômes et d’ainsi mesurer le degré de sévérité du TDAH. Certains questionnaires peuvent être remplis par la personne atteinte et ses proches alors que d’autres nécessitent une formation particulière et sont administrés par des professionnels.
NOTE : *Les types de professionnels reconnus pour faire le diagnostic du TDAH varient d’un pays à l’autre. Au Québec, le diagnostic du TDAH est effectué en première ligne par le médecin de famille, le psychologue et ou le neuropsychologue. Lorsque le tableau est complexe, il est possible qu’une référence soit faite pour une évaluation complémentaire auprès d’un autre professionnel ou d’un médecin spécialiste selon les problématiques envisagées.
La démarche diagnostique et thérapeutique étant souvent multidisciplinaire, elle implique souvent d’autres professionnels de la santé tels que infirmières, psychoéducateurs, éducateurs spécialisés, travailleurs sociaux, orthophonistes, ergothérapeutes et pharmaciens (pour le volet pharmacologique), ainsi que des professionnels de l’éducation dont les enseignants et les orthopédagogues.
Il est possible d’avoir un TDAH sans éprouver de difficultés importantes à l’école. En général, ceux qui n’ont pas de problèmes scolaires éprouvent des impacts fonctionnels dans d’autres sphères de la vie. Le TDAH entraîne toutefois fréquemment des difficultés d’apprentissage.
Si un trouble d’apprentissage, une douance ou une déficience intellectuelle sont soupçonnés, il est recommandé de compléter l’investigation auprès d’un psychologue scolaire ou d’un neuropsychologue, que la personne ait reçu ou non un diagnostic de TDAH.
L’évaluation neuropsychologique permet d’évaluer les fonctions cognitives supérieures dont le quotient intellectuel, les capacités attentionnelles, les fonctions exécutives et de mémoire.
Une évaluation conduite par un spécialiste du langage (orthophoniste ou logopède) permettra quant à elle d’établir la présence d’un trouble du langage oral et/ou de la parole dont la dyslexie et la dysorthographie (troubles spécifiques du langage), la dysphasie (trouble primaire du langage) et la dyspraxie (trouble du développement moteur touchant entre autres l’écriture).
Des interventions spécifiques pourront être proposées en fonction du type de trouble d’apprentissage ou du langage identifié.
De même, si la personne présente des difficultés motrices qui nuisent à ses apprentissages (par exemple à l’écriture), il est recommandé de consulter un ergothérapeute.
Les services proposés par les orthopédagogues et les enseignants spécialisés outilleront la personne dans ses apprentissages. Explorez dans votre région les ressources disponibles.
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